jeudi 7 mai 2009

[NOTES DE TEXTE] Gypsy Witch – Plume d'Encens

Notes de Texte


Voilà une histoire de chatouilles, parce qu'il en fallait bien une un jour ou l'autre, n'est-ce pas ?
Elle introduit donc la plus grande peur / faiblesse du personnage d'Alice, ici par le biais de Cheshire, un démon du rire. On ne va pas nécessairement reparler de ce personnage puisque nous l'avons déjà fait, mais il s'agit bien, à notre façon, d'un hommage à Alice aux Pays des Merveilles...

L'histoire ne raconte finalement pas grand chose et n'est qu'un prétexte pour torturer Alice de façon "magique". L'idée était surtout de montrer comment la sensibilité de la jeune femme peut être une véritable malédiction pour elle, en transformant la scène apparemment "innocente" en une véritable torture. L'atmosphère érotique n'était pas prévue au début, moins l'aspect déshabillé d'Alice pour les chatouilles, mais cela permettait une conclusion à la séance de Cheshire tout en avançant d'un pas dans l'ambiance. Les fétichistes des chatouilles ne voient généralement dans cet acte aucun aspect sexuel en soit, mais il faut avouer que, bien utilisées et au moment voulu, celles-ci peuvent être très stimulantes ! Tout est une question de dosage et de savoir-faire dirons-nous, et de la part d'un démon il paraissait normal que celui-ci en vienne à ce point !

Et pour parler chatouilles, le personnage est surtout agressé au niveau supérieur de son corps. N'étant pas spécialement fétichiste des pieds je ne me voyais pas trop d'écrire une exposition relativement longue pour une action sur une zone que je n'arriverai pas nécessairement à bien décrire. En revanche dès qu'il s'agit de toucher à son petit ventre (et son si sensible petit nombril !), c'était déjà bien plus simple. Le torse permettait une plus grande variété de zones à torturer et semblait plus logique pour donner un côté "sexué" à la scène.

Si cette Plume d'Encens est avant tout une histoire prétexte, à caractère érotique, elle possède cependant un minimum de construction sur son sujet. Pas d'histoire à proprement parler, mais j'aime bien sa conclusion, son placement dans la vie d'Alice (une période pas top pour la miss,) et la richesse de l'objet magique (la boîte aux plumes) possède quelque chose d'original et de joli qui s'accorde bien avec le côté "antiquaire mystique" du personnage.

Bref si c'est loin d'être du grand art (la toute première partie jusqu'à la découverte de la boîte me semble très mal écrite, notamment dans l'utilisation du temps), je trouve ça pas si mal comme scénario prétexte...


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