samedi 22 novembre 2008

The Texas Chainsaw Massacre – Special



THE TEXAS CHAINDAW MASSACRE
– SPECIAL – 
(2005)

Les films d’Horreur et les comics font plutôt bon ménage et les plus grands titres on fini, tôt ou tard, par se retrouver en format BD (Freddy et Jason, Re-Animator, Evil Dead…). La chaotique franchise des Massacre à la Tronçonneuse n’a cependant jamais vraiment eu droit à sa propre série, si l’on excepte Leatherface, la très laide adaptation du troisième opus, et le sympa Jason vs Leatherface, un crossover avec Vendredi 13. Après le remake du film original par la New Line Cinema en 2003, c’est Avatar Press qui récupère les droits et décide de lancer un comic-book basé sur la nouvelle version de la famille cannibale, dont ce Special représente la première publication.


Avant toute chose rappelons que le Massacre à la Tronçonneuse de 1974 est souvent réputé pour être un film extrêmement sanglant, ce qu’il n’est pas le moins du monde en vérité. Son remake, bien que graphiquement beaucoup plus explicite, jouait lui aussi sur une atmosphère glauque et oppressante plutôt que sur l’effet gore uniquement. Cependant Avatar Press a bâtie sa réputation sur son absence totale d’interdiction en matière de violence ou de nudité, permettant aux auteurs de se lâcher complètement sur ces points. Leur Texas Chainsaw Massacre va alors exhiber de jeunes femmes en tenues sexy, à la manière de Jessica Biel dans le remake, la tronçonneuse de Leatherface fait des ravages semblables à ceux, pourtant parodiques, de Massacre à la Tronçonneuse 2 et la notion de cannibalisme, carrément absente dans le film de Marcus Nispel, est ici volontiers soulignée à grand renfort d’images brutales. Certains pourront avoir du mal a accepter cette orientation de la série…



Si tout ça pouvait amplement se justifier à travers les personnages de Freddy et Jason, ou bien dans la saga des morts-vivants de John Russo (hérité de celle de Romero), autant dire que l’univers de la franchise en prend un sacré coup. Bien loin de la vision de Tobe Hooper, de Kim Henkel, et plus féroce que la dérive slasher flick de la New Line (l’opus 3 et la version remake), le Texas Chainsaw Massacre de Avatar Press prend des allures de séries B en présentant justement les stéréotypes dont souffre Massacre à la Tronçonneuse et les films d’Horreur en général dans l’esprit collectif (violence gratuite et filles nues). Particulièrement déviants et immoraux, ses « héros » deviennent plus qu’une simple famille de psychopathes homicides car accumulant les tares (si Leatherface se contente de tuer, le reste de la famille humilie et torture lentement leurs victimes, allant parfois même jusqu’à vouloir les violer) au point de faire passer des croquemitaines comme Jason ou Freddy pour des enfants de chœurs ! Des éléments déjà présent dans la nouvelle version du film, mais ici beaucoup plus développés.



Tout cela promet un scénario bien sombre et effectivement ce numéro Special ne fait pas de cadeaux à ses protagonistes. L’histoire se déroule durant l’été 1972, soit a peu près un an avant le déroulement des évènements du remake. Alors que Leatherface et Hoyt assassinent une jeune femme terrifiée dans leur sous-sol, ils reçoivent un appel de Luda May (la vieille femme tenant la station essence) qui voit débarquer dans sa boutique une bande de jeunes activement recherchés par la police et en fuite pour le Mexique. Au nombre de cinq membres, le groupe se compose de trois hommes évadés de prison (un dealer de drogue, un violeur et un membre des Black Panthers), de la compagne de l’un d’eux et d’une autre jeune femme, innocente celle-ci et embarquée dans l’aventure car elle souhaitait joindre la même destination qu’eux. Bien sûr la première réaction du groupe est de piller la caisse du magasin, mais tout va très vite dégénérer.



Le script ne s’écarte ensuite pas vraiment des sentiers battus pour qui connaît un tant soit peu les scénarii des Massacre à la Tronçonneuse: le groupe se disperse bien vite et chacun se voit être attaqué par un membre de la famille, jusqu’à ce que l’unique survivante se retrouve prisonnière des psychopathes dans leur maison avant de s’en échapper. La différence étant qu’ici la pauvre héroïne ne s’en sortira pas vivante, sa mort faisant se conclure l’histoire sur une dernière touche d’humour noir certes amusante mais relativement contrebalancée par l’injustice de son sort. Car autant les autres protagonistes ne sont que de la chair à canon, punis de leur propre goût du sang, autant le chemin de croix que va subir cette jeune femme est particulièrement cruel.



Tout juste enceinte, sa fuite vers le Mexique n’est pas expliqué mais suffit pour la faire prendre en pitié tant elle n’a rien en commun avec les énergumènes franchement vulgaire avec qui elle fait route. La pauvre va éviter de peu le viole grâce à Leatherface, avant d’être capturée pour son bébé qu’elle va malheureusement perdre lors d’une fausse couche, a cause de la panique. Sa mort, loin d’être une délivrance, est un point de non-retour qui empêche toute possible "sympathie" pour le clan Hewitt (là où Freddy et Jason peuvent éventuellement s’imposer comme des icônes certes maléfiques mais appréciables).



Le scénariste semble charger la mule mais ce Special est avant tout une présentation de la « famille Tronçonneuse »: sont donc présent Leatherface, le shérif Hoyt et Luda May, mais également le cul-de-jatte Old Monty, l’anorexique Henrietta, obsédée par les enfants, et la grosse dame au thé qui, par erreur, est ici identifiée en tant que Luda May et justement par cette dernière (une nouvelle preuve du trop grand nombre de personnages qui fait que tout le monde s’y perd) ! Chacun va participer au piège qui se referme sur le groupe, mais la contrainte de limite de pages (ce numéro n’est qu’un court one-shot destiné à faire la promotion de la série à venir) empêche tout développement.



Si l’autoritaire Luda May est à l’honneur et que Leatherface est bien présent, Hoyt et Monty sont carrément relégué au second rôle, tous les autres ne faisant finalement qu’une simple apparition. Un problème finalement très semblable au film de Nispel, le surplus de protagonistes amenant forcément à quelques sacrifices pour une question de durée. Et c’est dommage puisqu’ici c’est Brian Pulido, le créateur de Lady Death et Evil Ernie et président de Chaos! Comics, qui a écrit l’histoire.



Les travaux de l’homme ne sont certes pas une garantie de qualité (n’oublions pas que Chaos! Comics a vu le jour durant la période sombre du comic-book, où le surplus de violence et de nudité faisait loi) mais il se trouve ici clairement dans son élément avec cette nouvelle monture de Massacre à la Tronçonneuse et cela aurait pu garantir un minimum d’efficacité concernant cette multiplication de personnages s'il avait pu se permettre une plus longue histoire. L’homme ne déçoit pas concernant la violence: décapitation au hachoir, éventrement à la tronçonneuse, doigts coupés, sans parler de la mort atroce du dealer qui, la main cloué à une table, va être forcé de sniffer un produit ménager décapant !



Un scénario très graphique qui mit en image par un habitué d’Avatar Press, Jacen Burrows (Dark Blue et Bad World avec Warren Ellis, The Courtyard et Yuggoth Cultures and Other Growths du côté de Alan Moore, et 303 et les Chronicles of Wormwood pour Garth Ennis), dont les illustrations sont des plus appréciables. Les coups de crayons rendent le tout très agréable à l’œil et évitent le détail répulsif trop facilement vulgaire question gore. Ses dessins sont complétés par Andrew Dalhouse, le coloriste habituel d’Avatar Press qui fait ici un bon travail en évitant les tons trop vifs (comme ça lui arrive parfois) ou trop sombres.



The Texas Chainsaw Massacre – Special offre une variation très particulière aux Massacre à la Tronçonneuse qui s’éloigne énormément de l’œuvre originale et qui ne fait pas vraiment honneur à l’ambiance si particulière du film de Tobe Hooper. Sorte de vulgarisation du film de Nispel, le comic-book illustre ici ce que certains pouvait redouter avec l’arrivée du remake: un prolifération de scènes sanglantes et un érotisme gratuit et très série B au profit de l’atmosphère oppressante qui anime cet univers particulier. Pourtant ça n'est pas la première fois que la saga passe par là et dans le genre, c’est toujours mieux que Leatherface !



Certains noterons la présence d’un « # 1 » en face de la nomination « Special » de ce titre, mais ne cherchez pas un second numéro: Avatar Press a bien vite perdu les droits de ses licences horrifiques (avec celles de Freddy et Jason) au profit de Wildstorm. Seuls un second one-shot et une mini-série en trois épisodes vont voir le jour chez l’éditeur après cela. Celui-ci, dans un esprit commercial proprement hallucinant, va republier ce Special avec d’innombrables couvertures alternatives pour booster ses ventes, ce qui a surtout pour effet de rendre beaucoup plus confus le nombre
réel de comics existant chez eux. Une habitude franchement désagréable chez Avatar Press.


The Texas Chainsaw Massacre – Special (USA, 2005)
Histoire: Brian Pulido
Graphisme et encrage: Jacen Burrows
Coloration: Andrew Dalhouse


mardi 18 novembre 2008

Gypsy Witch – Frankenstein Xperiment: Complément

Voilà une petite série de croquis réalisé pour l'illustration The Frankenstein Experiment. Elles ont été fait pour détailler quelques éléments du dessin ou de l'histoire elle-même, une sorte de petit mémo pour m'aider dans l'écriture ou dans une éventuelle illustration supplémentaire.


Les premiers portent sur le dessin lui-même: le bloc de glace tout d'abord. Taillé au laser depuis un iceberg, il contient donc le corps du monstre de Frankenstein, figé depuis la fin du roman de Mary Shelley. Une forme cubique très épaisse qui empêche de distinguer clairement la créature.



La pince géante permettant de remorquer le bloc et le promener sur le pont du navire où il va être étudié. Elle a été inspiré des machines à pinces de fête foraine (où l'on attrape des peluches) comme je l'ai dis dans l'article précédent. Je trouvais amusant d'utiliser un engin façon vieux films de SF des années 50/60 dans un endroit high-tech.


Viennent ensuite les vêtements d'Alice. Si nous avions bien insisté pour le côté scientifique de la Miss à sa création, il faut quand même constater qu'on ne se sert que très peu de cet aspect de sa personnalité. Résultat, on avait tous envie de la voir en chemise blanche avec un badge d'accès sur la poche de devant !


Bien sûr en-dehors de ça, elle demeure la même. Elle possède donc un débardeur très court dévoilant son ventre, mais elle adopte une tenue résolument plus "sage" que d'habitude avec un simple pantalon noir (mais elle garde ses New Rock, faut pas déconner non plus – elle reste excentrique !)

Les deux autres croquis sont juste là pour mettre en avant quelques détails à venir de l'histoire et du contexte de l'illustration principale. Nous voyons un grand navire, bâtiment d'étude scientifique appartenant au père d'Alice et que celle-ci lui emprunte pour se rendre au Pôle Nord. Il dispose bien sûr de tout un équipement approprié, le brouillon montrant ici un type de sondes et de sonars dont Alice se servira pour trouver le corps de la créature dans les glaces.


Le navire a été baptisé le "Demeter" par Alice en une private-joke à ses propres origines: le Demeter est le navire par lequel arrive Dracula à Londres dans le livre de Bram Stocker. On peut également remarquer que le cinéma d'horreur regorge de crossover entre ces deux grandes figures iconiques et qu'il n'est pas rare de voir Dracula à la recherche du Monstre de Frankenstein pour diverses raisons (House of Frankenstein, The Monster Squad, Van Helsing...)


Le dernier fut improvisé au dernier moment. Il s'agit d'un livre ancien et usé, le journal de Victor Frankenstein tenu lors de la confection de sa créature. Alice, qui l'a récupéré grâce à ses pouvoirs et sa boutique, l'utilise durant toute l'histoire pour comprendre le fonctionnement du monstre et voir comment améliorer l’œuvre du créateur...

dimanche 16 novembre 2008

Gypsy Witch – Exorcisme


Petite série de croquis sur The Girl of your Dreams, basé sur le début de l'histoire où Alice tente d'exorciser Elm Street et d'en bannir Freddy. Je me suis inspiré d'une illustration de couverture d'un des comics pour réaliser ces dessins, où on voit une petite fille assise en tailleur dans la paume de la main de Freddy, griffes recourbées vers elle. J'ai repris ce principe, mais cette fois c'est Alice qui est assise dans la main, en une position de méditation car elle prépare un rituel pour se transférer dans le monde des rêves.


Chronologiquement ce petit croquis se déroule en premier. Alice s'est installée dans la maison de Krueger, dans la chambre qu'occupait Nancy dans le premier film, et prépare un rituel qui va lui permettre de trouver la trace de Freddy et de le rejoindre. Je suis pas spécialement novateur sur celui-ci, j'ai juste repris le symbole du pentacle qui est un peu un cliché par excellence, avec des cierges noirs a chaque branche et Alice installée au centre.

Elle y est assise, jambes croisées et mains posées sur ses cuisses, se préparant psychologiquement à la confrontation avant de commencer son sort. Elle a les yeux fermé et se concentre. Et pour ceux qui se demande pourquoi elle est en sous-vêtement c'est parce que 1) elle entre dans le monde du rêve qui est contrôlé par Freddy, 2) j'ai repris l'imagerie la plus basique de la magie noire et de la sorcière satanique souvent dévêtue et 3) je dois m'entrainer à dessiner les corps et les positions, et ça me permettaient de voir à peu près comment je plaçais ses membres.


L'autre croquis est un plan rapproché d'Alice tandis qu'elle médite. Il s'agit à la base d'un simple essai de position des bras et des jambes (raté). Le dessin à l'air tronqué parce qu'il a était fait contre un coin de la page, donc c'est normal.


Enfin, le rituel fonctionne, peut-être un peu trop bien même, et l'héroïne se retrouve dans le monde de Krueger. Là, c'est le premier dessin effectué d'après l'illustration. Alice se tiens donc dans la position de départ, pas encore consciente qu'elle vient de réussir son sort tandis que Freddy apprécie moyennement que quelqu'un vienne le provoquer.

Si tout ici ressemble à la source d'inspiration parce que c'est un simple recopiage. De la position des personnages aux vêtements d'Alice (entièrement vêtue !), jusque dans le cadrage. Mais c'est bien sûr très mal fait puisque, même en recopiant, je ne suis pas très doué.


J'ai effectué deux autres croquis de petites tailles et peu développé. Le premier pour assurer la continuité (les vêtements d'Alice) et tester un autre point de vue – directement de face plutôt qu'une petite contre-plongé, le second pour m'aider dans la position des griffes recourbées et dans l'échelle générale (le pentacle est supposé tenir entièrement dans la paume de Freddy).




A gauche, la cover qui a inspiré la scène.
A droite, une autre illustration qui conviendrait à la séquence suivante !

 

Gypsy Witch – Alice Krueger

http://i.imgur.com/hpkyJF7.jpg          http://i.imgur.com/j2fPWTX.jpg

Une simple reprise d'un costume d'Halloween dont le concept me paraissait très sympa. Le "dessin" est moche, c'est simplement une copie à la main de la photo, une pub pour un simple déguisement. Un des côtés de l'illustration semble rognée mais c'est parce que je l'ai gribouillé en bas de page, sur le côté...Je trouvais l'idée de la robe plutôt sympa et j'ai complètement repompé la chose en mettant Alice à la place du modèle, et ça se voit parce que je n'ai même pas pensé à lui rallonger ses cheveux !
Pour associer le dessin à l'histoire, il s'agit ici d'une sorte de fusion entre Alice et Freddy (Alice Krueger ?) après que ce dernier ait réussi à absorber ses pouvoirs. Il est capable d'émerger du corps d'Alice comme dans La Revanche de Freddy ou bien de le contrôler comme s'il s'agissait du sien (visible dans un épisode de la série Les Cauchemares de Freddy, où il possédait une médium et tuait son entourage). Dans cette "forme", Freddy à le contrôle total d'Alice et de ses pouvoirs et peut agir dans la réalité de la même manière que dans le monde des rêves...


Si Alice conserve ses New Rocks (un modèle "écailleux" repris des miennes), elle se retrouve donc vêtue "à la Freddy" avec le gant et le chapeau mais possède une courte robe déchirée plutôt que le pull-over miteux. J'ai laissé les entailles à l'abdomen qui dévoile le ventre mais j'ai rendu visible le petit nombril parce que ça rajoutait une petite touche sexy.

samedi 15 novembre 2008

Gypsy Witch – Le TARDIS dans le TARDIS


Un dessin très moche (un des tout premiers donc), au stylo bic noir sur une feuille à petits carreaux. Autant dire que je ne cherchais pas du tout la qualité et que je m'entrainais juste à faire quelques traits. Du coup on dirait plus une ébauche ou un croquis qu'autre chose.

Il s'agit de la rencontre entre le Docteur de Doctor Who et Alice durant sa période
TARDIS. L'idée était que Alice voyage au hasard en réglant sa machine temporelle / dimensionnelle sur random et atterrit ici à l'intérieur du propre TARDIS du Docteur ! J'ai jeté l'image que j'avais en tête sur papier sans me soucier de quoique ce soit, en essayant juste que ça soit un minimum compréhensible...
Le Docteur est ici dans sa célèbre 10ème incarnation (David Tennant) avec son magnifique "What ?!" qu'il lance régulièrement quand quelque chose d'imprévu lui arrive. Ce n'est pas la première fois qu'un intrus débarque dans son vaisseau (Dona dans The Runaway Bride, l'alien de Music of the Spheres) et ça me paraissait ici approprié. Pas d'assistante évidemment puisque Alice pourrait très bien jouer ce rôle. Voyez cela comme un alternatif a la série après que le Docteur se sépare de Martha ou de Dona...
Alice de son côté est dans sa tenue habituelle de voyage (jupe fendue et petit haut), mais l'oubli de taille reste l'absence de son fixateur sur sa jambe droite (celle-ci étant cachée, ça passe encore) et d'une mèche de cheveux sur son œil blessé...

Tout ça pour dire que le dessin est moche, que le crossover en lui-même a rien d'innovant (une héroïne personnelle qui devient l'assistante du Docteur) mais que le concept du TARDIS dans le TARDIS me faisait bien marrer. Voilà voilà...

vendredi 14 novembre 2008

Gypsy Witch – La Relève


Juste un croquis inspiré d'une scène de Saw V, lorsque l'ex-femme de Kramer se retrouve en possession d'une bien étrange boite au contenu que nous ne connaitrons pas. La récupérant chez un huissier, un message vidéo de son ancien mari lui dévoile qu'il lui lègue ce coffret car il a une très grande confiance en elle. Probablement un nouvel élément de l'Héritage de Jigsaw qui sera traité dans le sixième film...
En attendant, j'ai détourné cette scène pour l'inclure dans l'histoire de The Jigsaw Legacy. Après son épreuve, Alice découvre une boite contenant le pantin Billy ainsi qu'un dictaphone avec un message mystérieux de Jigsaw. Dans l'idée, ce dernier explique lui donner ce "symbole" en pensant qu'elle en fera bon usage car il croit en ses aptitudes. Cela va bien naturellement débaucher sur la reprise du rôle par Alice, qui s'imposera en digne successeur de Kramer.


Billy est un élément récurrent de l'univers Saw, apparaissant dans les messages vidéos de Jigsaw à ses captifs. Il représente l'aspect "croquemitaine" de Jigsaw, tout comme le costume à tête de porc signifie l'agressivité du personnage lorsqu'il capture ses proies ou se défend avec sa lame. Je trouvais intéressant de le donner à Alice car c'est précisément le type d'objet que cette dernière tente de récupérer dans ses aventures, et que le personnage possède un certain lien avec les pantins (les créations d'André Toulon de Puppet Master, après s'être installé à l'hôtel de Bodega Bay, et bien sûr la petite Moe, double d'une Ambrienne).

Le coffret avant qu'il ne soit ouvert par Alice.

Bien sûr le véritable Billy est beaucoup trop grand pour entrer dans la boîte. Il s'agit d'une autre version, plus petite, un peu à la manière de celle visible dans Saw IV.


J'ai utilisé le dictaphone plutôt qu'une VHS car l'appareil est suffisamment petit pour tenir dans la boite et que la voix déformé de Jigsaw donne toujours un effet impressionnant à l'écoute.


Alice est vêtue de manière légère, comme à son habitude. C'est plus un réflexe qu'autre chose mais après tout le personnage n'est pas sexy pour rien. Son expression est plutôt réussi malgré un visage raté, et on remarque qu'elle possède sa cicatrice à l’œil et qu'elle ne la dissimule pas.


Il n'y a pas de raison à ça, mais disons qu'elle a probablement autre chose en tête que son apparence sur l'instant. Et puis je trouvais qu'il fallait mieux rappeler qu'elle est estropiée à cause de Jigsaw sur cette scène, rendant sa décision plutôt troublante par la suite...