Année: 1997
Genre: La leçon t'a pas suffit ? et pan dans ta gueule !
Réalisation: Steven Pearl
Scénario: Roy Frumkes, Rocco Simonelli
Musique: Joe Delia
Avec: Treat Williams, Angel David, B.D. Wong, Susan May Pratt, Michael Michele
Un mercenaire apprend que son frère, professeur dans un lycée pour jeunes à problèmes, vient de se faire tuer. Tout en s'occupant de sa nièce, il infiltre le lycée en se faisant passer pour le remplaçant de son frère. Il découvre qu'un gang se cache derrière l'affaire et demande de l'aide à un autre mercenaire...
Du premier The Substitute, il ne reste ici pas grand chose si ce n'est l'histoire de base: un mercenaire joue les remplaçants dans un lycée.
On ne retrouve pas Tom Berenger dans cette séquelle qui se passe dans un autre lycée, mais un tout autre personnage. On retrouve cependant, par le biais du deuxième mercenaire venu aider le premier, celui de Joel Six, seul survivant (avec Berenger) de la fusillade finale dans le lycée du premier. S'il était interprété par Raymond Cruz dans le premier volet, c'est ici Angel David qui le remplace, avec un look beaucoup plus décontracté, plus cool, faisant perdre au protagoniste ses allures de faux bad-guy au teint basané. Il nous apprend au passage que le héros incarné par Tom Berenger continue son travail de prof dans la ville du premier film et qu'il est toujours avec l'héroïne (on est content pour lui...).
Mais a défaut de Berenger, on se retrouve avec le charismatique Treat Williams qui est un autre mercenaire (bien que trop "clean" d'ailleurs. Fini les cicatrices et les drôles de trognes du premier The Substitute). Cet acteur est le seul personnage qui soit agréable à suivre dans cette séquelle, finalement inférieure à l'original puisque identique dans le fond comme dans la forme.
En effet, déjà superficiel (un mercenaire veut venger la mort de son frère, du déjà-vu), le scénario traite encore moins des jeunes à problèmes que le premier opus (déjà pas vraiment concerné par le sujet) pour faire étalage de fusillades énergiques, d'explosions et de coups de tatanes. Et même si le film se veut plus fournis que l'original pour ce qui est de l'action, le spectateur s'ennuie assez rapidement puisque tout est mollement filmé, y compris la scène d'action finale repompant celle du premier film (une grande fusillade dans le lycée, non plus avec des dealers mais un gang de voleurs de voiture).
L'histoire inclue même un bad-guy également mercenaire, juste pour rajouter une scène de combat entre lui et Williams à la fin. Un type qui ne sert pratiquement à rien mais qui se paye quand même le luxe de donner la scène la plus drôle du film (enfin, ça ne dure que quelques secondes et il faut bien regarder).
Au final une série B divertissante puisque complètement invraisemblable et orientée action, mais qui traîne un peu et plonge le spectateur dans la torpeur, ne se réveillant que de temps en temps pour les scènes d'action. Mais bon, y a Treat Williams...
On peut toutefois remarquer que la musique du film contient un peu moins de rap que l'original et rajoute de gros riffs de guitare électrique bienvenus (surtout pour ceux qui sont sensible a la musique urbaine des ghettos).
LA SCÈNE: Il n'y a pas grand chose a retenir du film, mais le spectateur masculin pourra apprécier la scène où la mignonne Susan May Pratt (qui joue la nièce du héros) est en soutien-gorge. Voilà voilà.
Mais la scène la plus marrante du film est celle qui suit le meurtre de la belle Michael Michele par le bad-guy de l'histoire, lequel découvre enfin qui est Treat Williams. Il prend alors son téléphone pour dire à son gang que ce type commence à l'énerver, tout en ramassant un jolie ours en peluche blanc pour s'essuyer ses mains pleines de sang assez distraitement. Ça fait rire...
Du premier The Substitute, il ne reste ici pas grand chose si ce n'est l'histoire de base: un mercenaire joue les remplaçants dans un lycée.
On ne retrouve pas Tom Berenger dans cette séquelle qui se passe dans un autre lycée, mais un tout autre personnage. On retrouve cependant, par le biais du deuxième mercenaire venu aider le premier, celui de Joel Six, seul survivant (avec Berenger) de la fusillade finale dans le lycée du premier. S'il était interprété par Raymond Cruz dans le premier volet, c'est ici Angel David qui le remplace, avec un look beaucoup plus décontracté, plus cool, faisant perdre au protagoniste ses allures de faux bad-guy au teint basané. Il nous apprend au passage que le héros incarné par Tom Berenger continue son travail de prof dans la ville du premier film et qu'il est toujours avec l'héroïne (on est content pour lui...).
Mais a défaut de Berenger, on se retrouve avec le charismatique Treat Williams qui est un autre mercenaire (bien que trop "clean" d'ailleurs. Fini les cicatrices et les drôles de trognes du premier The Substitute). Cet acteur est le seul personnage qui soit agréable à suivre dans cette séquelle, finalement inférieure à l'original puisque identique dans le fond comme dans la forme.
En effet, déjà superficiel (un mercenaire veut venger la mort de son frère, du déjà-vu), le scénario traite encore moins des jeunes à problèmes que le premier opus (déjà pas vraiment concerné par le sujet) pour faire étalage de fusillades énergiques, d'explosions et de coups de tatanes. Et même si le film se veut plus fournis que l'original pour ce qui est de l'action, le spectateur s'ennuie assez rapidement puisque tout est mollement filmé, y compris la scène d'action finale repompant celle du premier film (une grande fusillade dans le lycée, non plus avec des dealers mais un gang de voleurs de voiture).
L'histoire inclue même un bad-guy également mercenaire, juste pour rajouter une scène de combat entre lui et Williams à la fin. Un type qui ne sert pratiquement à rien mais qui se paye quand même le luxe de donner la scène la plus drôle du film (enfin, ça ne dure que quelques secondes et il faut bien regarder).
Au final une série B divertissante puisque complètement invraisemblable et orientée action, mais qui traîne un peu et plonge le spectateur dans la torpeur, ne se réveillant que de temps en temps pour les scènes d'action. Mais bon, y a Treat Williams...
On peut toutefois remarquer que la musique du film contient un peu moins de rap que l'original et rajoute de gros riffs de guitare électrique bienvenus (surtout pour ceux qui sont sensible a la musique urbaine des ghettos).
LA SCÈNE: Il n'y a pas grand chose a retenir du film, mais le spectateur masculin pourra apprécier la scène où la mignonne Susan May Pratt (qui joue la nièce du héros) est en soutien-gorge. Voilà voilà.
Mais la scène la plus marrante du film est celle qui suit le meurtre de la belle Michael Michele par le bad-guy de l'histoire, lequel découvre enfin qui est Treat Williams. Il prend alors son téléphone pour dire à son gang que ce type commence à l'énerver, tout en ramassant un jolie ours en peluche blanc pour s'essuyer ses mains pleines de sang assez distraitement. Ça fait rire...
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