Quelques mots improvisés, comme d'habitude afin de tromper l'ennui. L'intrigue de cette histoire devait ressembler à un petit conte de Noël et montrer comment Alice, ici une petite fille en deuil qui vient tout juste de perdre sa jumelle, parvient à retrouver le sourire et la volonté de vivre après avoir ramené sa sœur à la vie, juste pour une nuit et sous la forme d'un petit bonhomme de neige. Après un bon moment et des adieux difficiles, l'héroïne devait en sortir différente, s'engageant sur la voie de la sorcellerie dans l'espoir de pouvoir ramener sa petite sœur pour de bon. Le point de départ de la saga, en quelque sorte...
THE LITTLE SNOWGIRL
AND THE MAGICIAN'S HAT
Un petit conte de Noël, se déroulant pendant l'enfance d'Alice. Elle y est âgée d'à peine douze ans, encore sous le coup de la mort de sa sœur. Se repliant sur elle-même, elle semble toujours triste et ne parle presque plus, ce qui amène ses parents à s'inquiéter.
L'histoire se déroule une journée d'hivers, alors qu'il neige. La famille reçoit la visite des grands-parents de la petite fille et ils discutent de la situation tout en regardant des enfants jouer dehors. La mère avoue son inquiétude de voir Alice ressembler à Rebekah, ce qui amène un léger malaise. Le grand père demande à la petite fille si elle ne veut pas jouer à l'extérieur et celle-ci se contente de le regarder tristement, visiblement peu enjouée. La famille décide de sortir au grand air pour forcer l'enfant à sortir, l'emmitouflant dans un très gros manteau.
La fillette se contentera d'un petit coucou à Aura et ce manque de relation humaine rejaillit dans la conversation entre les parents. Le grand père réalise qu'Alice ne doit pas entendre ce qui s'ensuit (les parents sous-entendent une séparation ?) et lui demande si elle ne veut pas faire un bonhomme de neige, lui en désignant un "gros" dans le paysage.
Il lui fait alors don de son chapeau de magicien, qu'il sort magiquement de nulle part. Il lui parle de la cours d'Angleterre dans sa jeunesse, de ses tours de magie et des lapins qui émergent du chapeau. Il en fait apparaître un en neige, et le tend à la jeune fille qui s'en étonne, mais sans s'exclamer pour autant.
Il pose le chapeau sur sa tête, qui est beaucoup trop grand et lui tombe jusqu'au nez. Alice le soulève pour pouvoir regarder autour d'elle. La petite est ensuite laissée de côté et construit avec difficulté son bonhomme, tassant la neige comme elle peut, peinant à hisser la tête sur le corps, etc. Au final, il est tout aussi grand qu'elle, et plutôt mince. Alice lui offre son écharpe et utilise des marrons pour faire des boutons (avec bogues) et les yeux (sans bogues).
Son grand père vient la féliciter, avant de constater qu'il lui manque quelque chose. Il lui présente une pipe mais elle secoue la tête. Celui-ci se ravise avec amusement, puis lui offre une petite carotte pour le nez - il l'a volé à la grand mère, et a prit la plus petite pour ne pas se faire repérer. Il lui demande de ne rien dire, sur le ton de la confidence. Alice met le nez en place silencieusement et son grand père est un peu embêté de cette absence de réaction. Il fini par remarquer que le bonhomme ressemble un peu à Alice, comme une petite fille.
L'enfant pose alors le chapeau sur la tête du bonhomme, qui tient mieux que sur la sienne.
(...)
Traitement incomplet car il ne s'agissait que d'une façon de passer le temps.
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